Parcours...

 

Une origine...

Cyril Tarquinio est né le 11 janvier 1967 à Aumetz (Moselle) (https://fr.wikipedia.org/wiki/Aumetz).  Cyril Tarquinio a été élevé, avec sa sœur, par leur grand-mère Consolina Tarquinio Lazio (1916-2014) dès l’âge de 5 ans, suite au divorce de ses parents. De nationalité italienne, originaire de Tocco da Casauria (Abbruzzes)[10], cette dernière, comme de nombreuses familles italiennes, a en 1949 rejoint son mari Cessidio Tarquinio arrivé en France deux ans plus tôt, pour travailler dans les mines de fer du pays haut Lorrain.  Il habitera à Aumetz jusqu’en 1987 au 51 rue de la caserne, dans un modeste appartement de 3 pièces, que ne quittera jamais sa grand-mère !

 

Orientation et rencontre avec la psychologie

Après un cycle primaire, Cyril Tarquinio fut d’abord scolarisé au collège Lionel Terray à Aumetz, puis au Lycée « Les Grands Bois » de Hayange[11]. Cette orientation un peu hasardeuse, dans une filière technique résume assez bien son état d’esprit de l’époque, emprunt de méconnaissance sur les cursus scolaires existants et d’absence totale d’ambition familiale à son égard. Ce n’est en effet qu’en 3ème qu’il est invité à poursuivre sa scolarisation au Lycée avec l’idée de préparer un baccalauréat. Il n’avait jamais alors envisagé un tel projet, sa famille ayant pour lui des aspirations plus pragmatiques, dans le cadre d’une professionnalisation rapide, conforme aux modèles et aux pratiques familiales d’alors. C’est sa rencontre avec la philosophie en 1986, lors de sa classe de Terminale qui lui fit prendre conscience d’un goût prononcé pour les questions intellectuelles. Ainsi, sa destinée sera ailleurs, et ce malgré l’incompréhension totale de son entourage. Il décide alors, en 1987 d’aller faire des études de philosophie et de psychologie à l’Université Nancy 2. C’est vers la psychologie et plus spécifiquement encore vers la psychologie sociale qu’il s’orientera dans un premier temps. Après son service militaire au 4éme RHCM de Nancy où il servit comme instructeur pour les nouvelles recrues et fut décoré de la médaille de la défense nationale (il est actuellement lieutenant-colonel de réserve[12]). Il finalisera son doctorat sous la direction du Professeur Nicole Dubois (spécialiste dans l’étude sociocognitive des normes de jugement et de la connaissance des objets sociaux à travers l’activité de jugement[13]) alors en poste au LAPSCO à l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (Source)). Cyril Tarquinio a soutenu sa thèse intitulée « Diagnostic social et rapport social, étude expérimentale de l’intervention des registres évaluatif versus descriptif dans le jugement social » (http://www.diffusiontheses.fr/23839-these-de-tarquinio-cyril.html), le 7 janvier 1997. En septembre de la même année, et après sa qualification par le CNU, il est recruté à l’Université de Lorraine (anciennement Université Paul Verlaine de Metz) sur un poste de Maître de Conférences par le Professeur Gustave Nicolas Fischer (fondateur du département de psychologie de l’Université de Metz, il fut, avec d’autres à l’origine du développement de la psychologie de la santé[14] en France. Il est également connu pour ses travaux et ses publications sur la psychologie des espaces de travail). Il nourrit depuis avec ce dernier de solides liens d’amitié et de grandes affinités scientifiques qui les ont conduits à publier ensemble de nombreux articles et ouvrages[15].  Cyril Tarquinio entretient des rapports étroits avec l’environnement socio-professionnel avec le souci de contribuer au rayonnement de la psychologie dans l’environnement social. Durant toutes études universitaires il exerça des activités professionnelles. Il fut d’abord psychologue au GRETA de Nancy. C’est sans doute là qu’est né son intérêt pour l’ingénierie psychologique. Cette fonction l’a conduit à collaborer avec de grands groupes comme la BNP ou la SNCF. Recruté ensuite comme chargé de recherche à l’Institut Régional du Travail Social (IRTS[16]) de Lorraine de Metz il crée le Centre de Bilan aux Métiers de Médiation (CB2M), encore en activité et le Laboratoire d’Etudes et de Recherches sur les métiers de Médiation (LERM) qui s’arrêta avec son départ de l’IRTS. C’est sous l’impulsion de François Lochot alors directeur de l’IRTS de Lorraine que toutes ces initiatives ont vu le jour et que Cyril Tarquinio a pu mener de telles initiatives à bien. Il devient un peu plus tard responsable de la filière de psychologie du travail pour le CNAM de Lorraine et contribue au renouveau de la filière dans la région Lorraine, dans les années 2000. C’est en 2003 qu’il devient Professeur des Universités en psychologie clinique et psychologie de la santé à l’Université de Lorraine au sein de l’équipe de psychologie de la santé[17] et de l’unité APEMAC EA[18] 4360[19]. Cyril Tarquinio a toujours eu le souci de rendre sa discipline utile. C’est dans cet esprit que dès 1997 il va se former à la psychothérapie et ainsi, parallèlement au développement de ses recherches, s’engager dans l’accompagnement psychothérapeutique des patients dans le cadre d’une activité libérale, qu’il ne lâchera plus. Cet intérêt pour la prise en charge psychothérapeutique va peu à peu devenir central et orienter l’ensemble de ses recherches et de ses enseignements académiques pour devenir aujourd’hui son domaine d’expertise. Outre la création de nombreux diplômes de formation continue au sein de l’UFR-SHS de Metz[20], son orientation et son expertise dans le domaine lui ont notamment permis de permettre l’ouverture sur le site de Metz d’un nouveau parcours type de Master intitulée « Psychothérapie et psychotraumatismes »

 

  Moments clés

Enfant, Cyril Tarquinio a été marqué, par le film d’Alain Resnais « Nuit et brouillard[21]» ainsi que par la mini-série « Holocauste[22] » de Marvin Chomsky. Dès cette époque, deux questions majeures émergent chez lui : « Comment l’homme peut envisager la destruction de l’homme avec autant de cruauté et de froideur ? ». « Comment, face à l’horreur et l’impensable des situations aussi extrêmes que les camps de concentration, peut-on trouver les ressources pour survivre et faire face ? ». Ce double questionnement inscrit au cœur de sa vie guide tel le fil d’Ariane son travail de chercheur et de psychologue. Les ouvrages de Bruno Bettelheim[23] (« Comportement individuel et comportement de masse dans les situations extrêmes [24]» ou encore « Le cœur conscient[25] ») et « Si j’étais un homme »[26] de Primo Lévi l’ont renforcé au fil du temps dans ce questionnement. Il lui semblait que seule la psychologie pouvait l’aider à comprendre qu’elle était la nature de cette force qui pouvait d’un côté tout détruire et de l’autre tout sauver.

Au cours de son cursus, certains auteurs ont marqué le cheminement de Cyril Tarquinio. Sandor Ferenczi[27], est l’un d’eux. L'intérêt de Ferenczi pour le traumatique est connu, lui qui soutenait que la psychanalyse souffrait de la «surestimation du fantasme» et de la sous-estimation de la réalité traumatique dans la pathogenèse des symptômes. Ce fut là (et c’est encore) un point de désaccord frontal avec Freud. Sur le plan de la pratique psychothérapeutique, Ferenczi (avec Otto Rank) a été un précurseur dont on sous-estime aujourd’hui encore la contribution (Ferenczi & Rank, 1929),[28]. Comme le rappelle Cyril Tarquinio (2017)[29] "Le détachement d’avec Freud a permis à Ferenczi de faire des innovations capitales qui sont à la base de tous les développements de la psychothérapie aujourd’hui. Il remplacera notamment l’attitude rigide du psychanalyste par la souplesse qu’il nomme « élasticité de la technique" . Pierre Janet reste sans conteste, pour Cyril Tarquinio l’influence la plus importante. Ce dernier a joué un rôle fondateur dans l’histoire de la psychothérapie, en formulant la première modélisation de la dissociation traumatique : il démontre que la victime d’un violent choc psychologique semble oublier l’événement en quelques jours !

 

Un chercheur en permanente évolution.

 

Ce qui a toujours intéressé Cyril Tarquinio concerne l’articulation entre les savoirs de la recherche fondamentale et leur mise en œuvre dans l’environnement social. Au fond c’est bien cette dynamique épistémologique qui est à l’œuvre depuis ses débuts et qui se trouve au cœur de son action universitaire. C’est après sa nomination à l’Université de Lorraine (ex Université Paul Verlaine de Metz) qu’il a pu totalement assumer le fait de vouloir faire une psychologie appliquée de qualité sans qu’elle nuise au développement de la recherche et tout en étant utile pour ses contemporains (source Figaro 2013 ‘différence entre clinique et recherche’). La véritable transition ou plutôt le choc aura lieu en mai 1998, lorsqu’il a été amené à travailler sur les conséquences psychologiques des affaissements miniers en Lorraine[30] et plus spécifiquement à Rosebruck (57) ou encore à Auboué (54). Autrefois région fortement industrialisée, la Lorraine a connu une forte activité d’exploitation minière. Ces activités ont peu à peu disparu, laissant place aux répercussions géologiques de cette exploitation massive : les affaissements de terrain. Entre le 14 octobre et le 18 novembre 1996, des effondrements violents ont eu lieu à Auboué. Ces affaissements de terrain, liés à l’effondrement d’un réseau de galeries d’exploitation minière abandonnées ont touché les habitations provoquant des dégâts importants. Aucune victime physique n’a été recensée, mais ces affaissements ont surpris par leur intensité (importance du périmètre concerné, mouvements de terrain, fissurations importantes, déformations des ouvertures, grondements...). Les habitants de quartiers entiers ont été contraints de partir et ont été relogés souvent loin de leur habitation initiale. Il s’agissait pour Cyril Tarquinio et son équipe d’évaluer le préjudice psychologique causé par ces affaissements sur une population d’adultes[31]. L’attente des populations en matière d’aide et de soutien était grande, alors même que le projet initial de Cyril Tarquinio était l’évaluation psychologique et la recherche. Ce décalage et l’incapacité de répondre à la souffrance des familles constituèrent les bases d’une remise en question majeure sur le sens et les orientations de la jeune carrière que Cyril Tarquinio venait d’embrasser. Une recherche avec des critères exigeants et une méthodologie rigoureuse, certes ! Mais à quoi bon si cela ne sert à rien et n’apporte pas de réponses à la réalité de la souffrance de nos contemporains ? Il fallait être capable de faire en partie au moins « le deuil de cohérence méthodologique, pour une recherche faite de sens ».

Cette expérience a donc complètement reconfiguré ses orientations de recherche en assumant l’idée d’une psychologie de la santé orientée vers l’intervention et la prise en charge. Il s’est alors formé à la psychothérapie et a réorienté ses recherches. Ce changement de cap était au cœur de la soutenance de son Habilitation à Diriger des Recherches ou HDR (https://fr.wikipedia.org/wiki/Habilitation_universitaire) qu’il a soutenu à Metz le 18 décembre 2001 à l’université de Metz. C’est à partir de là qu’officiellement les premières publications et les premiers enseignements (Licence 3 dès 2000) sur le psychotraumatisme ont vu le jour et où il a véritablement assumé d’être dans une dialectique permanente entre la recherche et la mise en œuvre des résultats de la recherche. D’une certaine manière, le fait d’être arrivé à la psychologie clinique par la psychologie sociale expérimentale a eu un effet « protecteur » sur Cyril Tarquinio. Il n’est en effet pas entré dans la discipline à travers une orientation théorique (psychanalyse, TCC,…) et trop souvent tubulaire. C’est l’efficience du soin qui est centrale, au même titre que le positionnement psychopathologique.

C’est à cette même époque que Cyril Tarquinio inscrit son engagement de terrain par le développement d’une activité de prise en charge psychologique d’urgence. Ses interventions et ceux de ses collègues (il a rapidement organisé et géré sur le plan national un réseau de professionnels susceptible d’intervenir sur tous les sites en moins de 48h) permettent l’accompagnement grâce à des protocoles novateurs de victimes de violences ou d’accident au travail. Ce travail donnera lieu au développement de nouveaux outils et fera l’objet de plusieurs publications scientifiques. Des groupes nationaux et internationaux comme Arcelor-Mittal[34], Cora[35], Ed[36], H&M[37] feront durant plus de 10 ans (entre 1998 et 2014) appel à ses services et à son expertise pour prendre en charge salariés et clients, mais aussi pour former les cadres de ces entreprises à la question du psychotraumatisme et de ses conséquences individuelles et collectives.

Ce travail avec des groupes importants nationaux et internationaux, en contact direct avec la souffrance aigue des victimes a renforcé l’intérêt de Cyril Tarquinio pour la prise en charge des victimes, ce qui le conduira par la suite à s’intéresser à des approches psychothérapeutiques nouvelles comme le mindfulness ou encore l’EMDR, psychothérapie à laquelle il consacre une grande partie de ses travaux depuis les années 2000, convaincu par son intérêt clinique et les ouvertures théoriques et scientifiques qu’une telle méthodes ouvre dans son sillage.

 

Trois moments clé de sa carrière : la rencontre avec la psychothérapie EMDR, la création du Centre Pierre Janet et la création d’une nouvelle revue scientifique (avec le groupe ELSEVIER : L’European Journal of Trauma and Dissociation)

 

- La rencontre avec l’EMDR. C’est en 1998 qu’il est amené à lire les incroyables recherches sur la thérapie EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing  ou, en français, « Désensibilisation et Retraitement par les Mouvements Oculaires »)[38]. Sa réaction à l’époque est sans appel…il n’y croit aucunement ! Néanmoins, c’est à cette même période, que Cyril Tarquinio débute ses travaux sur le psychotraumatisme et sa prise en charge. La multiplication des publications scientifiques sur l’EMDR l’intrigue et le conduise à aller voir de plus près les choses et à se former. C’est là qu’il rencontre David Servan-Schreiber[39] qui dispense en France cette formation (c’est notamment l’Institut Français d’EMDR (IFEMDR[40]) qui dispense en France la seule formation EMDR reconnue à la fois par l’Institut Américain de Francine Shapiro, l’association EMDR Europe et l’association EMDR France. L’IFEMDR a été créé par David Servan-Schreiber collabore de manière étroite avec le Centre Pierre Janet de l’Université de Lorraine et Cyril Tarquinio fait partie en tant que superviseur EMDR-Europe de l’équipe pédagogique[41]). En novembre 2002, dans le cadre d’un cycle de conférences consacré aux psychothérapies à l’Université de Lorraine (site de Metz) Cyril Tarquinio prit l’initiative de proposer une intervention sur la problématique de l’EMDR. C’était la première fois qu’une telle conférence sur le thème de l’EMDR avait lieu dans cette Université, alors même que très peu d’universitaires et de praticiens au niveau national avaient entendu parlé de cette approche, si ce n’est à travers les médias et l’ouvrage Guérir[42] de David Servan Schreiber en 2003. A vrai dire, si cette psychothérapie EMDR commençait à jouir à cette époque d’une certaine notoriété auprès du grand public, sur le plan universitaire, en revanche il n’en était rien ! Pire encore l’EMDR était même dénigrée. On n’était pas loin de considérer ceux qui s’en faisaient les porte-paroles pour des charlatans ! « Tout cela n’est pas bien sérieux ! » disait-on. C’est donc dans ce contexte particulièrement délicat qu’eut lieu cette conférence devant une bonne centaine d’étudiants curieux et intrigués, quelques praticiens critiques mais pragmatiques et un parterre d’universitaires ironiques et lapidaires quant à la crédibilité et à l’intérêt que pouvait avoir cette fameuse psychothérapie EMDR. La conférence eut lieu dans l’indifférence de ces derniers, alors que les autres participants intrigués par l’objet ne furent pas avares de questions. Depuis, les choses ont bien changé, et l’Université de Lorraine (site de Metz)  est devenue un des hauts lieux de recherche sur la psychothérapie EMDR et où les premières thèses relatives à cette approche ont été soutenues (Alicia Schmitt, 2011[44] ; Mariejo Brennstuhl, 2013[45], Martine Regourd-Laiseau, 2013[46], Michel Silvestre, 2015[47], Hélène Dellucci, 2016[48], Nathalie Stephens, 2017[49]). Si la psychothérapie EMDR est devenue un axe de recherche important pour l’équipe EPSAM/APEMAC EA4360, c’est encore à Metz que les premières formations universitaires (Diplômes d’Université – DU - accrédités EMDR Europe) ont vu le jour[50]. Depuis cette fameuse conférence, tous les étudiants du Master Psychologie de la Santé/Psychologie clinique sont sensibilisés à cette approche, depuis la Licence 3 jusqu‘au Master 2. Et si la Moselle est à ce jour l’un des départements de province les plus dotés en praticiens EMDR ce n’est, sans doute pas un hasard non plus. Notons enfin, que c’est à Metz qu’a lieu chaque année depuis 2011, un séminaire doctorant de niveau européen qui regroupe tous les jeunes chercheurs travaillant dans le domaine. Il leur est alors permis de confronter leurs points de vue et leurs orientations de recherche afin de mettre en dispute les questionnements nombreux, qu’impose la psychothérapie EMDR. David Servan Schreiber, n’est pas étranger à la situation messine. Il était évident pour ce dernier, que l’enseignement de l’EMDR, devait devenir universitaire au plus vite, et que ce serait là un gage de sérieux et de pérennité pour l’approche…les mentalités changent et l’impossible du début des années 2000 devient depuis 2010 une réalité de plus en plus tangible. Cyril Tarquinio a eu, à de nombreuses reprises l’occasion de mettre en application les effets bénéfiques de la psychothérapie EMDR. Ce fut notamment le cas d’un groupe de jeunes footballeurs (catégorie U13) de Thionville (et de leur famille) présents au stade de France le 13 novembre 2015[51]. Ces derniers ont été pris en charge par l’équipe de Cyril Tarquinio notamment à partir de protocole EMDR[52] spécifiques pour la prise en charge de groupe et plus particulièrement de groupes d’enfants. Ce fut également le cas de victimes présentes au théâtre du Bataclan[53], pris en charge efficacement avec la psychothérapie EMDR au sein du cabinet d’Algrange de Cyril Tarquinio et son épouse.[54] Bien que convaincu par la portée de cette nouvelle approche, Cyril Tarquinio reste néanmoins lucide vis-à-vis de l’EMDR et considère qu’elle reste en construction. Il s’oppose d’ailleurs souvent à ceux qui voient dans cette approche une réponse « magique » susceptible de répondre à tous les maux de leurs patients. Et il dénonce, ceux qui sont devenus incapables de penser la question de la psychothérapie sans référence à l’EMDR. En fait, ils tombent dans les mêmes travers que ceux qui ont fait du tort à l’EMDR, et qui étaient incapables d’ouverture et de prise de recul, ne voyant le salut de la psychothérapie (et le leur) que dans les modèles dominants comme la psychanalyse ou les TCC. Il ne faudrait pas en effet que l’engouement justifié pour l’EMDR ne se transforme en nouvelle idéologie psychothérapeutique

L’enjeux pour Cyril Tarquinio et ses collègues et de développer l’usage de l’EMDR dans le domaine de la santé et de la maladie. Cela a donné lieu à la rédaction d’un ouvrage consacré à cette problématique (Tarquinio & Tarquinio, 2015)[55]. Il ne s’agit plus aujourd’hui de savoir si l’EMDR fonctionne ou pas ! C’est là le questionnement de ceux qui n’ont, ni pris la peine de lire les recherches dans le domaine, ni jamais mis en pratique cette approche. Les enjeux de demain sont plutôt de comprendre quels sont les processus activés avec cette psychothérapie et d’ouvrir de nouveaux champs d’investigation. La santé et la maladie chronique, notamment dans le domaine de la prise en charge des malades du cancer sont des pistes de développement majeur dans lesquelles toutes les forces et toute l’attention de Cyril Tarquinio sont actuellement engagées.[56]

A cet égard, c’est le le 11 janvier 2017 qu’est paru un ouvrage majeur intitulé « Pratique de la psychothérapie EMDR : Introduction et approfondissements pratiques et psychopathologiques [57]» dirigé par Cyril Tarquinio et de prestigieux collègues comme Marie-Jo Brennstuhl, Hélène Dellucci, Martine Iracane-Blanco, Jenny Ann Rydberg, Michel Silvestre et Eva Zimmerman. Ouvrage de synthèse unique, ce livre réunit les plus grands spécialistes francophones et anglophones de la thérapie EMDR. Fruit d’un travail de plus de trois années, c’est un véritable guide d’apprentissage et de perfectionnement de l’EMDR. Cet ouvrage fut réédité quelques mois seulement après sa parution.

-La création du Centre Pierre Janet, précurseur d’une nouvelle forme de pratique, d’enseignement et de recherche dans le domaine de la psychothérapie (http://centrepierrejanet.univ-lorraine.fr/)

Le Centre Pierre Janet (CPJ) est une structure soutenue fortement par l’Université de Lorraine et son président Pierre Muzenhardt qui, de suite a cru à ce projet novateur. Ses missions s’inscrivent au niveau national et international dans le développement des connaissances scientifiques dans le domaine de la prise en charge psychothérapeutique, notamment des victimes de traumatismes. Le CPJ s’autofinance avec actuellement un budget de plus de 4 millions d’euros pour 4 ans.  Toutes les activités du CPJ ont (et auront) pour finalité première le développement des savoirs et des connaissances psychologiques et psychothérapeutiques modernes par la recherche (la production des savoirs), la formation (la diffusion des savoirs), et par leur articulation dans un espace de plus de 800 m2 dédié à l’accueil des patients et leur entourage afin que tous puissent bénéficier d’une prise en charge psychothérapeutique. L’objectif majeur est de promouvoir le développement des savoirs référés à la littérature scientifique, et transférés aux pratiques de la psychothérapie, notamment en ce qui concerne la prise en charge des personnes confrontées aux situations de vie difficiles et pathogènes (événements traumatiques, deuils, conséquences de la maladie grave,…). A cet égard, le CPJ est un centre pilote et pionnier, porteur d’innovations dans le domaine des psychothérapies. La complexité de tout processus psychothérapeutique ne peut se réduire à une démarche univoque trop identifiée théoriquement et idéologiquement. Le pluralisme théorique, l’enseignement de modèles et de méthodologies différentes, la confrontation des épistémologies variées et parfois concurrentes sont posés ici comme des dimensions fondamentales et des socles sur lesquels il faudra s’appuyer pour penser la psychothérapie de demain. La psychothérapie implique des connaissances interdisciplinaires et des approches transversales qui ont pour conséquences de valoriser la réflexion, de favoriser l’émergence de nouvelles problématiques scientifiques, de promouvoir de nouvelles formes de prise en charge, toujours plus efficaces. Le positionnement du CPJ est fondamentalement intégratif et ouvert sur toutes les disciplines, donc également en dehors de la discipline qu’est la psychologie. Les effets de la nutrition, de la pollution, de l’activité physique sur les états émotionnels sont des illustrations de ce qu’il convient aujourd’hui de prendre en compte dans une prise en charge globale des patients et des victimes. La phytothérapie, l’homéothérapie ou la mobilisation de la sophrologie, de l’activité physique et autres approches sont autant de contributions qu’il convient d’intégrer dans une vision moderne, mais aussi critique de la psychothérapie, susceptibles d’apporter des éléments novateurs qui permettront de faire avancer les connaissances dans le domaine de la psychothérapie et d’améliorer l’accompagnement des patients dans la prise en charge des troubles psychologiques aigus et/ou chroniques.  En outre, le CPJ est dès à présent engagé dans une réflexion sur le cabinet virtuel. « CPJ 2.0 » devrait dans les 20 ans qui viennent nous conduire à penser de nouvelles formes de prise en charge pour les victimes qui tiendront compte de l’évolution des nouvelles technologies. Une collaboration avec des laboratoires d’ergonomie sont en cours et les premiers programmes de recherche vont débuter en 2019. Nous ne pouvons plus faire comme si l’intelligence artificielle et les nouveaux outils de communication n’existaient pas. Même le vieux champ de la psychothérapie va être impacté.

 

Trois pôles, une même mission !

 

Trois pôles structurent le CPJ, le Pôle Recherche, le Pôle Consultation et le pôle Formation (chaque pôle a à sa tête un responsable). La collaboration permanente et soutenue des équipes des trois pôles permet une réflexion, une synergie, une dynamique forte des activités du CPJ.

Le Pôle Consultation.

Pour la première fois il est possible de consulter dans une université française (en septembre 2018 nous avons réalisé notre 1000iéme consultation). Le pôle consultation a pour vocation de permettre une mise en action du métier de psychothérapeute. Concrètement c’est dans le cadre de ce pôle que les prises en charge psychothérapeutiques s’opèrent à partir de plusieurs approches psychothérapeutiques (Hypnose, EMDR, Thérapie de soutien, TCC, psychoanalyse,…).

Le Centre Pierre Janet s’est aussi attaché à promouvoir une certaine équité sociale en matière de prise en charge psychothérapeutique. Nous savons tous qu’il est plus difficile de se soigner si l’on est d’un milieu modeste (manque de moyens, méconnaissance des réseaux de soin, manque d’informations et de connaissances, …). Même l’espérance de vie est compromise dans un tel cas, car les plus modestes sont plus affectés que les autres par les maladies chroniques par exemple. Aussi, nous souhaitons faire en sorte d’offrir des soins psychologiques à ceux qui n’en n’ont pas les moyens (car la souffrance n’a pas d’appartenance sociale, ethnique ou culturelle). C’est pourquoi nous avons créé la « consultation suspendue » qui permet aux mécènes (individus, entreprises ou associations) d’acheter «a priori » des consultations (donc pré-payées) qui sont ensuite redistribuées gratuitement par le Centre Pierre Janet, aux plus modestes en fonction de leur niveau de ressources. Certaines associations de victimes sont aussi engagées dans un tel projet et financent les psychothérapies pour des victimes ou des familles de victimes n’ayant pas les moyens de financer leur prise en charge (ATAV Thionville, Fondation Vincent de Paul,…). Un dispositif similaire a été mis sur pied avec la Ligue contre le Cancer de la Moselle qui chaque année va acheter un volume de consultations qui permettra à TOUS les malades du cancer de bénéficier en Moselle (nous avons un réseau de professionnels qui couvre tout le territoire) une prise en charge psychologique gratuite. Inédits, ces dispositifs sont des réponses concrètes pour aider nos concitoyens en mettant à leur disposition des soins psychologiques de très haut-niveau qui ont fait leur preuve.

Le Pôle Formation

Ce pôle a pour ambition de développer des diplômes (Actuellement 10 diplômes sont ouverts et leur nombre sera porté à 12 en 2019) en adéquation avec les évolutions de la recherche académique dans le domaine de la prise en charge psychologique. Le pôle fonctionne également en adéquation avec les services de l’UFR SHS et en appui avec les enseignements des Masters de psychologie. Le Pôle Formation du CPJ a pour mission la transformation des savoirs de la recherche en diplômes d’université (formation de 1 à 3 ans) ou formation plus courtes (quelques jours). Il s’agit de développer une véritable ingénierie de la formation en prise directe avec la recherche et en phase avec les demandes des professionnels de terrain.

 

Le Pôle Recherche

Le Pôle Recherche est envisagé comme une infrastructure de recherche mise à la disposition des chercheurs pour y réaliser leurs projets dans le domaine de l’évaluation des prises en charge psychothérapeutique. Le pôle recherche n’est pas un laboratoire, mais une plateforme méthodologique d’aide aux structures de recherche en SHS. Le pôle Recherche par ses compétences méthodologiques et épidémiologiques a pour ambition d’intervenir et de promouvoir différents types de recherche. Il s’agit notamment de :

- Développer une ingénierie de la recherche compatible avec les objets relatifs au domaine de la prise en charge des personnes confrontées à la maladie chronique et aux situations pathogènes. Il s’agira de soutenir les projets de recherche de la conception à la publication des résultats en passant par la mise en œuvre grâce au recrutement d’épidémiologistes/méthodologistes qui sont à même d’accompagner les chercheurs.

- Mettre à la disposition de tous les laboratoires en Sciences Humaines et de tous les chercheurs de l’Université de Lorraine intéressés par la problématique du CPJ, une plate-forme méthodologique offrant la possibilité de monter en commun des projets de recherche conformes aux canons scientifiques et réglementaires (Loi Jardet) nécessaires pour la recherche et l’obtention de financements extérieurs.

 

 

-La création d’une nouvelle revue scientifique avec le groupe ELSEVIER : L’European Journal of Trauma and Dissociation  - https://www.journals.elsevier.com/european-journal-of-trauma-and-dissociation - : C’est ex nihilo que  cette revue a été créée. Après 3 années de travail et de constats sur le développement de la recherche sur le psychotraumatisme et la dissociation, j’ai sollicité le soutien scientifique de l’Association Francophone d’Étude du Trauma et de la Dissociation (AFTD) alors en cours de création et de son Président Olivier Piedfort pour monter ce projet éditorial. Il est depuis la création de L’European Journal of Trauma and Dissociation, l’Editeur en Chef de cette nouvelle revue qui a maintenant deux années d’existence. Au niveau international cette revue est devenue l’organe scientifique de l’European Society for Trauma and Dissociation (ESTD). Cette revue donne un souffle nouveau et complémentaire à la problématique psychopathologique du traumatisme et de sa prise en charge. Son ancrage est foncièrement interdisciplinaire et son ouverture épistémologique dans le champ de la psychopathologie a fait tomber de nombreuses barrières.  Plusieurs personnalités qui comptent dans le milieu du psychotraumatisme au niveau européen (Ellerts Nijenhuis (Top Referent Trauma Center, GGZ Drenthe, Westerbork, Netherlands ;Eric Vermetten Professor, Leiden University Medical Centre, Leiden University, the Netherlands ; Ono van den Hart Emeritus Professor, Department of Clinical and Health Psychology, Utrecht University ; Andrew Moskowitz (Professor, Touro College, Berlin ; John Alison O’Neil (Assistant Professor of psychiatry at McGill University and an attending staff psychiatrist at St. Mary’s Hospital Center, Canada ; Louise Reddeman (Institut für Psychologie, Universität Klagenfurt, Klagenfurt, Austria ; Vedat Sar (Professor,  Koç University, Istanbul Medical School, Istanbul, Turkey; Peter Sondergaard (National Swedish Institute for Psychosocial Factors and Health, Stockholm, Sweden ; Laura Vismara (Assistant Professor, Department of Psychology, University of Cagliari, Cagliari, Italy) ont accepté de faire partie du comité éditorial comme « Editeurs Associés ». IIs contribuent ainsi largement à la notoriété de la revue. Son souhait est d’en faire LE support scientifique et clinique de référence en Europe et qu’elle soit rapidement indexée (Impact Factor, Scimago,...).

 

 

 

 

 


[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Aumetz

[2] http://www.univ-lorraine.fr/ ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_de_Lorraine

[3] Cyril Tarquinio, « EMDR (eye movement desensitization and reprocessing)  », Encyclopædia Universalis [en ligne]. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/emdr/

[4] Tarquinio, C. & Montel, S. (2014). Les psychotraumatismes. Paris : Dunod

[5] https://www.cairn.info/les-psychotraumatismes--9782100705207.htm

[6] https://www.journals.elsevier.com/european-journal-of-trauma-and-dissociation

[7] https://www.estd.org

[8] http://www.aftd.eu

[9] Tarquinio, C. & Tarquinio, P. (2015). L'EMDR : Préserver la santé et prendre en charge la maladie. Paris : Elsevier.

 

[10] https://fr.wikipedia.org/wiki/Tocco_da_Casauria

[11] https://fr.wikipedia.org/wiki/Hayange).

[12] https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9serve_militaire

[13]https://www.canalu.tv/video/les_amphis_de_france_5/l_erreur_fondamentale_d_attribution.3075

[14] Fischer, G.N. (2002). Traité de psychologie de la santé. Paris :Dunod

[15] Fischer, G.N. & Tarquinio, C. (2006). Concepts fondamentaux de la psychologie de la santé. Paris : Dunod.

Fischer, G.N. & Tarquinio, (2013). Psychologie de la santé : applications et interventions. Paris : Dunod.

[16] http://www.irts-lorraine.fr

[17] http://apemac.univ-lorraine.fr/equipes/equipe-2-dimensions-et-determinants-psychologiques-de-la-sante-et-des-maladies

[18] Equipe d’Accueil

[19] http://apemac.univ-lorraine.fr

[20] https://shs-metz.univ-lorraine.fr

[21] https://fr.wikipedia.org/wiki/Nuit_et_Brouillard_(film)

[22] https://fr.wikipedia.org/wiki/Holocauste_(mini-s%C3%A9rie).

[23] https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Bettelheim

[24] Bettelheim, B (1940), Comportement individuel et de masse dans les situations extrêmes, The Journal of Abnormal and Social Psychologie, vol. 38, no 4, octobre 1943, 417-452 ; repris dans Survivre, Paris, Robert Laffont, 1979.

[25] Bettelheim, B. (1972). Le Cœur conscient. Paris : Robert Laffont : Paris, 1972 (1960)

[26] Levi, P. (1987). Si j’étais un homme. Paris : Juliard (1945)

[27] https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A1ndor_Ferenczi

[28] Ferenczi, S. & Rank, O. (1924). Perspectives de la psychanalyse, Paris : Payot, 1994

[29] Tarquinio, C. (2017, in press). Contributions de Sandor Ferenczi à l’étude de la dissociation et à sa prise en charge. European Journal of Trauma and Dissociation, 1, 3

[30] https://www.lesechos.fr/16/08/2012/LesEchos/21249-018-ECH_les-mines-lezardent-la-lorraine.htm

[31] http://www.annales.org/re/2004/re35/dodelet45-50.pdf

[32] Berghmans, C. & Tarquinio, C. (2009, réédition 2013). Comprendre et pratiquer les nouvelles psychothérapies. Paris : Dunod/InterEdition.

[33] Martin-Krumm, C. & Tarquinio, C. (Eds) (2011). Traité de psychologie positive. Bruxelles : De Boeck. 

[34] http://ds.arcelormittal.com/france/language/FR

[35] https://fr.wikipedia.org/wiki/Cora_(grande_distribution. Cyril Tarquinio entretien depuis plus de 20 ans des relations de grande proximité avec le groupe qui fait souvent appel à lui en cas de besoin et qui est un membre fondateur du Centre Pierre Janet.

[36] https://fr.wikipedia.org/wiki/Ed_(magasin)

[37] https://fr.wikipedia.org/wiki/Hennes_%26_Mauritz

[38] https://fr.wikipedia.org/wiki/Eye_movement_desensitization_and_reprocessing

[39] https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Servan-Schreiber

[40] http://www.ifemdr.fr

[41] http://www.ifemdr.fr/team-details/cyril-tarquinio/

[42] Servan-Schreiber, David (2003). Guérir. Paris : Robert Laffont

[43] http://www.ifemdr.fr/team-details/cyril-tarquinio/

[44] Schmith, Alicia (2011). Conséquences des violences conjugales sur la santé psychologique des victimes prises en charge par la thérapie EMDR.

[45] Brennstuhl, Marie Joe (2013). Utilisation de la thérapie EMDR dans le cadre de la douleur chronique : efficience et perspectives cliniques.

[46] Regourd-Laizeau, Martine (2013). Psychologie positive et EMDR : Questions et perspectives

[47] Silvestre, Michel (2015). Une approche intégrative des dimensions diachronique et synchronique en psychothérapie du trauma au travers des perspectives intra et interactionnelles chez l’enfant et sa famille 

[48] Dellucci, Hélène (2016). Dissociation et approche systémique en EMDR dans la prise en charge psychothérapeutique -

[49] Stephen, Nathalie (2017). EMDR et analyse langagière : apports mutuels de deux paradigmes pour la compréhension des processus psychothérapeutiques.

[50] http://centrepierrejanet.event.univ-lorraine.fr/janet_mam.php

[51] https://fr.wikipedia.org/wiki/Attentats_du_13_novembre_2015_en_France

[52] http://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-thionville-hayange/2015/11/16/on-a-arrete-de-respirer-jusqu-a-5-heures

[53]https://fr.wikipedia.org/wiki/Attentats_du_13_novembre_2015_en_France#Th.C3.A9.C3.A2tre_du_Bataclan

[54] https://www.youtube.com/watch?v=L2vM29rAxTE

[55] Tarquinio, C. & Tarquinio, P. (2015). L'EMDR : Préserver la santé et prendre en charge la maladie. Paris : Elsevier.

[56] http://www.ifemdr.fr/linteret-lefficacite-et-lefficience-de-la-psychotherapie-emdr-dans-le-domaine-de-la-sante-et-de-la-maladie/

[57] Tarquinio, C., Brennstuhl, M.J., Dellucci, H., Iracane-Blanco, M, Rydberg, J.A, Silvestre, M. Zimmerman, E. (2017). Pratique de la psychothérapie EMDR : Introduction et approfondissements pratiques et psychopathologiques. Paris : Dunod

[58] https://www.facebook.com/centrepierrejanet/

[59] https://www.facebook.com/pg/centrepierrejanet/videos/?ref=page_internal

[60] Castro, D. & Tarquinio, C. (2017). Le Centre Pierre-Janet, un nouveau lieu dédié à la recherche et à la formation. Le Journal des Psychologues, 7, 349, 61-67.

[61] http://www.em-consulte.com/revue/EJTD/presentation/european-journal-of-trauma-&-dissociation

[62]https://www.facebook.com/search/top/?q=european%20journal%20of%20trauma%20and%20dissociation

 

 

 

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